Cas
Cas MT-6 Zone marine protégée en Mauritanie
【6. République islamique de Mauritanie】
Contexte | Créé en 1976, le Parc National du Banc d’Arguin (PNBA) est un établissement public à caractère administratif, régi par une loi spécifique (2000-024) délimitant son territoire à 12 000 km², dont 180 km de côtes, soit 1/3 du littoral mauritanien, sans prendre en compte le littoral adjacent aux 15 îles et îlots. |
Contenu | Le PNBA est l’une des plus grandes aires marines protégées d’Afrique, Il est classé :
Le Conseil scientifique du Banc d’Arguin (CSBA) est un organe consultatif juridique indépendant composé de onze membres, choisis par des scientifiques de renom, sans distinction de nationalité, connus pour leur dévouement à la préservation du PNBA. Dans le territoire maritime du PNBA, la pêche motorisée est interdite. Seule la pêche en voilier est exclusivement autorisée aux pêcheurs Imraguen à des fins de subsistance. Par mesure de précaution, la loi a limité le nombre de lanches à 114. Le BANP est une zone d’élevage et de pépinière pour :
La gestion participative dans le PNBA est assurée par la mise en place du comité villageois de concertation et de cogestion (CVCG). Cet organe discute de toutes les questions liées à la conservation, au développement socio-économique des populations résidentes et au suivi des engagements mutuels. La surveillance maritime est un modèle dans la sous-région. Elle est participative car elle implique les garde-côtes mauritaniens, l’administration du PNBA et les populations riveraines. Elle mobilise d’importants moyens humains, techniques et financiers. L’expérience du PNBA est capitalisée dans la sous-région. |
Enseignements tirés | Le PNBA est une zone qui a prouvé son efficacité dans le domaine de reproduction, de grossissement, de préservation des poissons et du milieu marine |
Chapitre du guide pertinent pour cette étude de cas | Chapitre 3 Mise en œuvre des mesures de gestion des ressources |
Situation à laquelle cette étude de cas pourrait se référer | L’approche de la cogestion varie d’un pays à l’autre. Les pays qui ont l’intention d’introduire la cogestion peuvent se référer à divers exemples, dont celui de la Mauritanie, et à l’approche la mieux adaptée à leur pays. |